Du modèle et du gabarit
Tracer - Découper - Assembler
Un patron de couture est un guide permettant de coudre une forme de vêtement donnée, à une taille voulue. Un patron de couture contient un ensemble de pièces tracées sur une planche papier permettant de couper du tissu et ainsi, coudre un vêtement. Il contient en général des instructions détaillées pour découper le tissu correctement et coudre les pièces dans le bon ordre et avec la bonne méthode.
Ainsi dans le Petit Echo de la Mode, chaque numéro comprend des conseils dans quatre domaines distincts :
vestimentaire : un patron encarté permet d'habiller toute la famille à la dernière mode parisienne, avec les tissus qu'on a sous la main ;
culinaire : des recettes de cuisine peuvent se concocter avec des ingrédients bon marché et équilibrés ;
sanitaire et hygiénique : des « remèdes de grand-mère » évitent d'aller chez le médecin et donc d'engendrer de fortes dépenses ;
culturel : des articles permettent à toute la famille de s’intéresser aux arts, aux sciences et à l'histoire.
En effet, au XIXe siècle, la culture n'est plus uniquement réservée à l'élite de la société ;
Un modèle est donc un objet proposé à l'imitation :
Dans tous les métiers, en métallurgie, plasturgie et dans le domaine du moulage le modèle est la représentation d’une pièce à réaliser dans le secteur des fonderies, ou la confection de matrice et poinçon pour l’emboutissage, la forge, etc. ;
En marine, le gabarit est un modèle un patron de construction fait avec des pièces de bois fort mince, sur lequel les charpentiers travaillent, en donnant aux pièces de bois qui doivent entrer dans la composition du bâtiment la même forme, les mêmes contours et les mêmes proportions que ces pièces ont dans le modèle.
Les outils de traçage et de contrôle sont l’équerre, la règle, la fausse équerre dite sauterelle, le biveau, le panneau ou gabarit, le compas, le fil à plomb et le niveau.
sanitaire et hygiénique : des « remèdes de grand-mère » évitent d'aller chez le médecin et donc d'engendrer de fortes dépenses ;
culturel : des articles permettent à toute la famille de s’intéresser aux arts, aux sciences et à l'histoire.
En effet, au XIXe siècle, la culture n'est plus uniquement réservée à l'élite de la société ;
Dans tous les métiers, en métallurgie, plasturgie et dans le domaine du moulage le modèle est la représentation d’une pièce à réaliser dans le secteur des fonderies, ou la confection de matrice et poinçon pour l’emboutissage, la forge, etc. ;
Musée de l'outil et des métiers - instruments de mesure photo (c) JM Bergougniou |
découpage des gabarits par Cecil Beaton |
En marine, le gabarit est un modèle un patron de construction fait avec des pièces de bois fort mince, sur lequel les charpentiers travaillent, en donnant aux pièces de bois qui doivent entrer dans la composition du bâtiment la même forme, les mêmes contours et les mêmes proportions que ces pièces ont dans le modèle.
Musée de l'outil et des métiers - compas et maîtres à danser photo (c) JM Bergougniou |
Les outils de traçage et de contrôle sont l’équerre, la règle, la fausse équerre dite sauterelle, le biveau, le panneau ou gabarit, le compas, le fil à plomb et le niveau.
Tous les artisans ont des gabarits, des modèles qui leur permettent de tracer, de découper des pièces qu'ils assembleront pour réaliser l'objet désiré.
Musée de l'outil et des métiers - photo (c) JM Bergougniou |
Le musée possède plusieurs de ces modèles.
Musée de l'outil et des métiers - gabarits du bourrelier photo (c) JM Bergougniou |
Musée de l'outil et des métiers - gabarits du bourrelier photo (c) JM Bergougniou |
L'atelier du cordonnier est certainement l'atelier le plus complet sur ce point précis des patrons et modèles.
La réalisation d'une chaussure nécessite de nombreux "patrons", de nombreux modèles, de nombreuses formes et d'abord il faut prendre les mesures du pied.
Les bottiers ou cordonniers devaient mesurer la longueur du pied de leur client avant de lui fabriquer une paire de chaussures à sa taille. Mais pas seulement la taille, ils tenaient compte de la largeur, des déformations. Pour cela ils utilisaient un compas à coulisse, sorte de pied à coulisse dont la verge était graduée en centimètre ou en pointure. Ce compas en bois, à verge fixe, est gradué en point de Paris, en centimètre et pointure anglaise.
Il va avoir des modèles pour chaque pièce de la chaussure et pour chaque pointure.
La forme est une pièce de bois (pour les chaussures sur mesure) ou plastique (pour les chaussures « prêt à chausser ») représentant le volume du pied et servant à la confection de la chaussure.
D’après le dessin, le cordonnier va tracer sur la forme les lignes de la chaussure imaginées. Il va d’abord réaliser ce qu’on appelle une coquille sur laquelle il va pouvoir dessiner (il pourrait dessiner directement sur la forme mais sachant qu’elle peut être utilisée pour fabriquer différents modèles de chaussures c’est plus pratique de procéder ainsi) et ainsi agencer entres eux les différents morceaux qui constitueront le dessus et la doublure de la chaussure (appelée tige).
Le cordonnier va alors procéder à l’éclatement du dessin réalisé sur la coquille et ainsi mettre à plat les différentes pièces constituants la tige. C’est ainsi qu’on obtient les patrons des différentes pièces.
il existe plusieurs types de forme selon les usages: articulée, monobloc, à glissière, etc.
La claque pour le dessus de la chaussure, les quartiers pour les côtés, le contrefort pour le talon, la tige, et bien entendu la semelle.
La semelle est constituée de plusieurs couches, la première de propreté sous le pied, le mur, la première de montage, la trépointe et enfin la semelle.
Tous ce modèles sont découpés dans du papier kraft, dans du carton, dans d'anciens calendriers.
compas à coulisse de cordonnier - en pied de Paris, en centimètres et mesures anglaises photo (c) JM Bergougniou |
La réalisation d'une chaussure nécessite de nombreux "patrons", de nombreux modèles, de nombreuses formes et d'abord il faut prendre les mesures du pied.
compas à coulisse de cordonnier - en pied de Paris, en centimètres et mesures anglaises photo (c) JM Bergougniou |
Les bottiers ou cordonniers devaient mesurer la longueur du pied de leur client avant de lui fabriquer une paire de chaussures à sa taille. Mais pas seulement la taille, ils tenaient compte de la largeur, des déformations. Pour cela ils utilisaient un compas à coulisse, sorte de pied à coulisse dont la verge était graduée en centimètre ou en pointure. Ce compas en bois, à verge fixe, est gradué en point de Paris, en centimètre et pointure anglaise.
l'atelier du cordonnier - fabrication d'une chaussure photo (c) JM Bergougniou |
l'atelier du cordonnier - les formes photo (c) JM Bergougniou |
Il va avoir des modèles pour chaque pièce de la chaussure et pour chaque pointure.
Les formes de chaussures
Mais avant tout, il y a le moule. Le moule ou la forme comme on l’appelle aussi est une pièce en forme de pied sur laquelle les matières constituant la chaussure seront formées. Une forme différente est utilisée pour chaque taille, et chaque modèle différent. Il en existe en bois ou pour les plus modernes en plastique.
Mais avant tout, il y a le moule. Le moule ou la forme comme on l’appelle aussi est une pièce en forme de pied sur laquelle les matières constituant la chaussure seront formées. Une forme différente est utilisée pour chaque taille, et chaque modèle différent. Il en existe en bois ou pour les plus modernes en plastique.
l'atelier du cordonnier - les formes photo (c) JM Bergougniou |
La forme est une pièce de bois (pour les chaussures sur mesure) ou plastique (pour les chaussures « prêt à chausser ») représentant le volume du pied et servant à la confection de la chaussure.
l'atelier du cordonnier - les formes photo (c) JM Bergougniou |
l'atelier du cordonnier - la claque photo (c) JM Bergougniou |
l'atelier du cordonnier - les formes photo (c) JM Bergougniou |
l'atelier du cordonnier - les formes photo (c) JM Bergougniou |
il existe plusieurs types de forme selon les usages: articulée, monobloc, à glissière, etc.
Musée de l'outil et des métiers - modèles de claque - photo (c) JM Bergougniou |
La claque pour le dessus de la chaussure, les quartiers pour les côtés, le contrefort pour le talon, la tige, et bien entendu la semelle.
La semelle est constituée de plusieurs couches, la première de propreté sous le pied, le mur, la première de montage, la trépointe et enfin la semelle.
Tous ce modèles sont découpés dans du papier kraft, dans du carton, dans d'anciens calendriers.
Musée de l'outil et des métiers - gabarits de semelles photo (c) JM Bergougniou |
Musée de l'outil et des métiers - gabarits cordonnier photo (c) JM Bergougniou |
les brides de sabot ne seraient apparues qu'au début du 20e siècle. Elles vont apporter un meilleur confort en maintenant le sabot au pied.
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