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vendredi 19 avril 2024

Musée de l'Outil et des Métiers Tinténiac - Maison du Canal Hédé-Bazouges Malabrie maison éclusière

 Musée de l'Outil et des Métiers Tinténiac - Maison du Canal Hédé-Bazouges Malabrie maison éclusière n° 22


le canal d'Ille et Rance et le magasin à grains collection jmb

Le Musée de l’Outil et des Métiers de Tinténiac va participer à la mise en valeur de la maison éclusière n°22 Malabrie aux 11 écluses.

La Maison du canal de Hédé-Bazouges, co-gestionnaire de la maison éclusière n°22 Malabrie, souhaite présenter le mode de vie des éclusiers du Canal d’Ille et Rance au 19e siècle. Pour ce faire elle sollicite le Musée de l’Outil et des Métiers pour « meubler » la maison éclusière.




Les activités artisanales présentées au Musée de l’Outil sont liées à ce canal à petit gabarit et à ce magasin à grains qui servit à entreposer et conserver puis exporter grains et farine vers le port de Saint-Malo ou vers les minoteries de Rennes.

le magasin à grains © JM Bergougniou

Le magasin à grains servait alors d’entrepôt pour les intrants agricoles, pour les stocks de ficelles de lieuses, pour les engrais ou amendements. Le constructeur du bâtiment, Monsieur Delamotte aux activités multiples, utilisait le port du Pont à l’Abbesse pour entreposer les bois de construction, la chaux, le ciment, le sable, les pierres et graviers, mais aussi le charbon et bien entendu les produits vivriers.

Le canal d'Ille et Rance © JM Bergougniou

Ce n’est qu’à l’ouverture du canal que les ardoises venues de la région d’Angers par péniches ont commencé à couvrir les toitures locales remplaçant les couvertures végétales ou les tuiles de terre cuite.

Ecluse n° 22 Malabrie © JM Bergougniou
Les premières maisons éclusières ont été construites durant le premier quart du 19e siècle ; elles correspondent à la première période de construction du canal (1804-1816).











Ces maisons composées que d'une pièce d'habitation au rez-de-chaussée

Ecluse n° 22 Malabrie © JM Bergougniou

Ces maisons habitées seulement au rez-de-chaussée, bien qu'une chambre ait été prévue à l'étage mais jamais utilisée en tant que telle, possédaient toujours un jardin et parfois une étable dans un appentis latéral, ce qui assurait un mode de vie semi-rural aux éclusiers.

Ecluse n° 22 Malabrie © JM Bergougniou
Le Musée prêtera du mobilier, des outils de travail pour l’entretien des terrains autour de l’écluse, les outils nécessaires à l’entretien des portes d’écluses : scies, bisaigües, varlopes ou autres ciseaux, tarières ou gouges.

Moulins à café © JM Bergougniou

Mais aussi des ustensiles ménagers qui viendront évoquer le quotidien des éclusiers : moulin à blé noir, moulin à café, cafetières, plats et couverts.
Ces prêts provenant des réserves du Musée de l’Outil permettront de sensibiliser les milliers de visiteurs du site de 11 écluses au petit patrimoine et de leur faire découvrir ces métiers aujourd’hui disparus.


Musée de l’Outil et des Métiers
5 quai de la Donac 35190 Tinténiac







jeudi 11 avril 2024

L’EARL Les Légumes du Grand Bois musée de l'outil et des métiers Tinténiac

 L’EARL Les Légumes du Grand Bois est une ferme biologique (en conversion jusqu’à mai 2025) en maraîchage diversifiée, créée en mai 2023. 

A sa tête, Gaël Madec, ancien masseur-kinésithérapeute reconverti depuis 2019.

Gaël Madec est aussi membre de l'Association du Musée de l'Outil et des Métiers de Tinténiac et le Musée va lui offrir le gîte pour la distribution de ses paniers de légumes. Tous les lundis aprè-midi de 16h30 à 19h00. Il sera ainsi à proximité de l'aire de camping-car et du camping municipal.



Après avoir été kiné au sud de Rennes, il décide de changer de vie et d’opter pour le grand air avec un retour à la terre.  

"J’ai exercé pendant cinq ans. C’était bien, mais je ne me voyais pas faire ça toute ma vie. J’ai fait un break, j’ai voyagé, et puis j’ai opté pour cette voie. J’ai ensuite suivi une formation au lycée agricole du Rheu.  À la recherche d’une maison et d’un grand terrain, il est arrivé, avec sa compagne, à La Ville-Thébault (Ille-et-Vilaine), pour lancer Les Légumes du Grand-Bois."

  Le plus compliqué, ça a été de trouver du foncier. J’ai trouvé du côté de Rolin, mais ça fait assez loin, même si c’est sur Québriac. Grâce à un échange avec un agriculteur voisin, j’ai pu bénéficier d’un terrain d’un peu plus de deux hectares à 150 m de la maison, c’est l’idéal ! 


C’est là qu’il a installé une vaste serre de 1 500 m². Toute l’eau de pluie est récupérée et stockée dans une réserve d’environ 200 m3.  Dès qu’il tombe un millimètre d’eau, je récupère 1,5 m3. Actuellement, le trop-plein va dans le fossé. J’ai aussi fait un forage d’appoint près de la maison mais l’idée c’est de puiser le moins possible dans la nappe. À proximité de la maison a été construit un bâtiment de 150 m² en bois pour l’exploitation : stockage, chambre froide, préparation des commandes…

Les Légumes du Grand-Bois ne proposent que des légumes. Une vaste gamme avec une bonne trentaine de produits différents.  Mon objectif est de passer au bio. Comme les terres ne l’étaient pas précédemment, je suis en transition pendant encore une année, jusqu’en mai 2025.  La commercialisation des légumes se fait le plus possible en vente directe. Déjà, on peut trouver les produits au Petit Plus, l’épicerie de Québriac et au Vival de Saint-Domineuc. 

On peut aussi commander ses légumes sur le site Internet (leslegumesdugrandbois.fr) et les retirer notamment sous le préau du musée de l'Outil et des Métiers 5 quai de la Donac Tinténiac le lundi après-midi de 16h30 à 19h00.

Sources

Ouest-France