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| Bulletin des lois de la République Française 1er juillet 1897 |

La machine McKay révolutionne la chaussure
Elle a été inventée en 1858 par Lyman Reed Blake (oui c’est lui qui a donné son nom à ce fameux montage)
| Musée de l'outil - Machine United Company Paris - photo JM Bergougniou |
| Musée de l'outil - Machine Singer 45K - photo JM Bergougniou |

Les machines qu’il installait dans les usines de fabrication de chaussures ne permettaient que d’assembler entre elles les différentes parties du dessus de la chaussure.
C’est lorsqu’il commença à réfléchir à mécaniser le lourd et long travail de couture à la main de la semelle à la tige qu’il développa sa fameuse machine.| Musée de l'outil - Machine à coudre - photo JM Bergougniou |
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| Musée de l'outil - Machine Blake Mc Kay- photo JM Bergougniou |
Souvent; une machine est contrainte par le produit qu’elle doit fabriquer.Parfois, la transformation du produit permet de grandement simplifier la machine.
C’est cette démarche qui a permis à Blake de mettre au point sa machine.
Elle proposait en effet une façon d’assembler ensemble semelle et tige très différente du cousu trépointe.
| Musée de l'outil - Machine à coudre - photo JM Bergougniou |
Tout simplement par ce que l’homme d’affaires Gordon McKay, voyant l’énorme potentiel de cette machine pour la fabrication de chaussures, acheta, en 1859, le brevet déposé par Blake.
| Musée de l'outil - pied de biche- photo JM Bergougniou |
Mais il en améliora aussi le fonctionnement (notamment pour la réalisation de la couture au niveau du talon et des orteils) avec l’aide de Blake avec qui il travailla jusqu’en 1874.
De 1864 à 1870, le nombre de paires de chaussures fabriquées avec la machine McKay passe de 5 à 25 millions.
En 1869, Charles Goodyear gère les finances et l’empire créé par son père.
C’est alors que le fabricant de chaussures James Hanan lui présente une machine à coudre les semelles qui est différente de toutes celles présentes sur le marché à l’époque.
Flairant le bon coup Charles acheta le brevet déposé par James !
Cette nouvelle machine offrait des avantages considérables par rapport à la méthode McKay déjà très populaire.
Mais elle était truffée de difficultés mécaniques.
Pour rendre à César ce qui lui est du, Goodyear Jr. ne se contenta pas d’acheter le brevet.
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| Musée de l'outil - Machine United shoe machinery Paris - photo JM Bergougniou |
Par exemple, l’espace pour la réalisation des coutures entre la tige et la trépointe est très faible donc très compliqué à mécaniser.
| Musée de l'outil - Machine United shoe machinery Paris - photo JM Bergougniou |
Dans les années 1890, le nombre de chaussures cousues Goodyear passa de 12 à plus de 50 millions.
Sources
https://www.fiddlebase.com/shoe-making-machines/shoe-stitching-machines/
























