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samedi 17 août 2024

Le 31 août 2024 le Musée de l'Outil sera au Comice agricole à Pleugueneuc Dombasle fourche enclume exposition

Le 31 août 2024 le Musée de l'Outil sera au Comice agricole à Pleugueneuc


Affiche réalisée par JOUB
L’Ille-et-Vilaine a été dans les tous premiers départements à organiser des comices. Ses 43 cantons sont pourvus d’un comice dès le début des années 1850. 
Le comice organisé chaque année par la Société d’agriculture d’Ille-et-Vilaine dans un cadre départemental se tient à Rennes en 1849, à Vitré en 1850, à Fougères en 1851, à Pleugueneuc, fief de la famille de Lorgeril, en 1852, à Bains-sur-Oust près de Redon en 1853. 

Collection Musée de l'Outil et des Métiers Tinténiac © JM Bergougniou
Pour permettre au comice de tenir son rôle pédagogique de diffusion de l’innovation, il lui faut attirer le plus grand nombre possible de ruraux, de ces ruraux modestes qui n’ont d’autres sources d’information que celle-ci.   La place que prend le côté festif de la réunion est de ce fait essentielle : il s’agit d’émerveiller tout d’abord afin ensuite de donner à voir, de donner à entendre, de donner à comprendre enfin et surtout.




Avant la Révolution française, il existait ce que l’on appelait des « Sociétés d’Agriculture, des Sciences, des Arts et Belles Lettres » qui permettaient aux plus érudits de se regrouper afin d’échanger et faire fructifier les idées.

En 1788, il est créé un grand prix dont le roi Louis XVI en personne fit une remise officielle au lauréat. Ce fut à cette époque que s’organisèrent les premiers comices agricoles dans la généralité de Paris.

les Comices agricoles sont supprimés en 1793, à cette époque où tout rassemblement, qu’il fût corporatiste ou non, pouvait apparaître comme suspect

Ingénieur agronome et homme politique, Louis de Lorgeril est à l’initiative du premier comice agricole qui s’est déroulé en 1815, dans l’allée de son château à la Motte-Beaumanoir en Plesder.


"Treize communes participeront au Comice le samedi 31 août sur le stade de Pleugueneuc" nous dit Jean-Claude Arribard, coprésident de l’organisation.

Collection Musée de l'Outil et des Métiers Tinténiac © JM Bergougniou

La manifestation sera organisée autour de plusieurs pôles, animation, matériel, animal, restauration ou encore sécurité.





charrue Dombasle © JM Bergougniou
Les bénévoles du musée se relaieront pour présenter le Musée et quelques éléments agricoles des collections dont une charrue Dombasle (qui ne participera pas au concours de labour)






Cette charrue "ordinaire" se compose d'un age (ou flèche), de deux mancherons, d'un versoir droit et d'un avant train formé de deux roues reliées par un essieu. 

charrue Dombasle © JM Bergougniou

Les deux mancherons sont maintenus par une barre transversale. A l'extrémité de l'age, sur sa face supérieure, une pièce métallique oblongue qui est taillé en crémaillière maintient la machine à son avant-train. Ses deux roues en bois sont cerclées par des bandeaux métalliques. Deux montants verticaux fixés sur l'essieu permettent de régler la hauteur de travail ainsi que la direction de la charrue.

Enclume à affuter © JM Bergougniou
L'aiguisage (aussi appelé « affûtage», « émoulage », « remoulage», « affilage», « repassage», « émorfilage» selon l'objet à aiguiser et la technique pour le faire), consiste à donner ou à rendre à une lame un tranchant utile. Il est effectué une première fois à la fabrication de l'outil, puis régulièrement par l'utilisateur ou par un professionnel appelé rémouleur, afin de restaurer le fil de l'outil.

Coffin ou porte pierre à aiguiser © JM Bergougniou
Les pierres à aiguiser sont les outils d'affûtage les plus anciens. Ils consistent en une pierre à aiguiser trempée dans l'eau, sur laquelle la lame est frottée pour aiguiser le tranchant. La technique de frottage dépend de l'aiguiseur.




Fourche en bois © JM Bergougniou

À l'origine, les fourches étaient confectionnées en bois avec une fourche naturelle de la branche d'un arbre, d'où leur nom. Les fourches à trois dents étaient très recherchées. Le cornouiller fournissait les meilleures fourches. Certaines fourches sont réalisées en micocouliers.


Cet outil qui a traversé les siècles est un objet d’un seul tenant, en bois de micocoulier, entièrement fabriqué à la main.


Fourche en bois © JM Bergougniou

 Après le choix des bois, celui-ci est taillé, coupé, on donne ensuite la courbure aux dents en chauffant le bois.  Après le choix des bois, celui-ci est taillé, coupé, on donne ensuite la courbure aux dents en chauffant le bois puis elles sont mises dans un moule pour maintenir leurs courbures et l’écartement. 

Un dernier passage dans un four à bois à l’étouffée pendant 24 heures lui donnera toute sa robustesse et sa flexibilité !

Vous êtes attendus sur le stand du Musée de l'Outil le 31 août à Pleugueneuc.



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