Rechercher dans ce blog

mercredi 8 mai 2024

« Faire découvrir des métiers disparus » : musée Outil Métiers Tinténiac maison éclusière Hédé-Bazouges Malabrie

« Faire découvrir des métiers disparus » : Ce musée va meubler la maison éclusière d’Hédé-Bazouges




Le Musée de l’outil et des métiers de Tinténiac (Ille-et-Vilaine) va participer à la mise en valeur de la maison éclusière Malabrie, sur le site des onze écluses à Hédé-Bazouges. Une collaboration pour faire découvrir aux visiteurs le métier d’éclusier.
Malabrie © JM Bergougniou


La Maison du canal d’Hédé-Bazouges (Ille-et-Vilaine), cogestionnaire de la maison éclusière Malabrie, souhaite présenter le mode de vie des éclusiers du canal d’Ille-et-Rance au XIXe siècle. Pour ce faire, elle a sollicité le Musée de l’outil et des métiers de Tinténiac pour meubler la maison éclusière.
Mobilier et ustensiles ménagers


Malabrie © JM Bergougniou

« Le musée va prêter du mobilier, explique Jean-Michel Bergougniou, président de l’association du musée. Mais aussi des outils de travail pour l’entretien des terrains autour et des portes d’écluses : scies, bisaiguës, varlopes ou autres ciseaux, tarières ou gouges. 

Musée de l'outil Tinténiac © JM Bergougniou
Il y aura également des ustensiles ménagers qui viendront évoquer le quotidien des éclusiers : moulin à blé noir, moulin à café, cafetières, plats et couverts. Ces prêts provenant des réserves du musée permettront de sensibiliser les milliers de visiteurs du site des onze écluses et de leur faire découvrir ces métiers aujourd’hui disparus. »

 Le couvreur et ardoises de Pleugueneuc
 © JM Bergougniou
Les activités artisanales présentées au musée sont liées au canal à petit gabarit et au magasin à grains qui servait à entreposer, conserver puis exporter grain et farine vers le port de Saint-Malo ou vers les minoteries de Rennes.

Il servait aussi d’entrepôt pour les intrants agricoles, pour les stocks de ficelles de lieuses, pour les engrais ou les amendements. Le constructeur du bâtiment, monsieur Delamotte, utilisait le port du Pont à l’Abbesse pour entreposer les bois de construction, la chaux, le ciment, le sable, les pierres et graviers, mais aussi le charbon et bien entendu les produits vivriers.

Le couvreur et ardoises de Pleugueneuc © JM Bergougniou


Les activités artisanales présentées au musée sont liées au canal à petit gabarit et au magasin à grains qui servait à entreposer, conserver puis exporter grain et farine vers le port de Saint-Malo ou vers les minoteries de Rennes.




Des ardoises venues par le canal
Ce n’est qu’à l’ouverture du canal en 1832 que les ardoises, venues par péniches de la région d’Angers (Maine-et-Loire), ont commencé à couvrir les toitures locales remplaçant les couvertures végétales ou les tuiles de terre cuite.

Les 11 écluses © JM Bergougniou

Les premières maisons éclusières ont été construites durant le premier quart du XIXe siècle. Elles étaient habitées seulement au rez-de-chaussée, bien qu’une chambre fût prévue à l’étage, et possédaient toujours un jardin et parfois une étable dans un appentis latéral, ce qui assurait un mode de vie semi-rural aux éclusiers.


Ouest-France 8 mai 2024 Musée de l'Outil machine à lacets ouverture mai 2024

 Ouest-France 8 mai 2024 Musée de l'Outil machine à lacets ouverture mai 2024


Dans Ouest-France en ce 8 mai 2024 un article sur le Musée de l'Outil

À Tinténiac, le musée de l’outil et des métiers ouvre ses portes en mai

Le musée de l’outil et des métiers de Tinténiac (Ille-et-Vilaine) ouvre exceptionnellement au public mercredi 8, jeudi 9 et lundi 20 mai 2024. 

Deux nouvelles machines y sont installées.

 


Le musée s'est enrichi de deux machines anciennes. | OUEST-FRANCEVoir en plein écran

Ouest-France Publié le 07/05/2024 à 19h27

Le musée de l’outil et des métiers, installé sur les bords du canal d’Ille et Rance, devance l’ouverture de sa saison. Il accueillera du public pendant les trois jours fériés de mai 2024 : les 8 et 9 mai ainsi que le 20, lundi de Pentecôte, de 14 h 30 à 18 h.



Cette année, l’association a installé deux nouveaux appareils dans le musée. Ce sont des machines à fabriquer des lacets de cuir, qui viennent compléter l’atelier du cordonnier. C’est un don de M. et Mme Berthelot de Saint-Gilles qui, prenant leur retraite, les ont offertes au musée.



Le travail des lacets

« Le lacet est un accessoire qui existe depuis que l’homme a cherché à protéger ses pieds du froid et du sol en y fixant une sandale ou une chaussure, explique Jean-Michel Bergougniou, président de l’association. Les cordonniers se servaient des chutes de cuir qu’ils plongeaient dans l’eau afin de les assouplir pour ensuite les découper et les recouvrir d’huile pour enfin les rouler entre deux planches pour les arrondir et en faire des lacets. »



Ces machines, construites par United Shoe Machinery Company au début des années 1900, ont été utilisées jusqu’en 2019. Elles serviront successivement au Mans, à Montours et enfin à Saint-Gilles.

Entrée : adultes 5 €, ado 3 €, moins de 12 ans gratuit, groupes 3 €.