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06 août 2025

Balade contée au Musée - Une histoire autour du lin, l'or bleu 10 août 2025

Balade contée au Musée - Une histoire autour du lin, l'or bleu

Au Musée de l'Outil et des Métiers


le dimanche 10 août 2025

- 15h00 -




Laura, conteuse, propose par le conte, une vision imaginaire et poétique du travail du lin, 

en faisant revivre l'histoire de cette fibre textile qui a fait la richesse des paysans et des artisans qui ont animé le monde rural et les bords du canal.





 



Quelle belle fleur bleue que la fleur de lin, du haut de sa tige tendre et ferme, elle ne l’ignore pas ! « Le lin – car c’est ainsi qu’il est convenu de le nommer – est heureux et confiant en son avenir radieux.



 Les arbres des haies, eux, se moquent de lui et chantent : "Cric, crac ! Cric, crac ! Crac ! C’est fini ! C’est fini ! C’est fini !"





et puis un jour, des hommes viennent couper son toupet et arracher ses racines. On le met dans l’eau, on le fait rôtir, on le peigne…



l’enroule sur une quenouille qui tourne à lui en faire perdre la tête. Morceau de toile il devient, et il se réjouit de son nouvel état. Il se persuade qu’il va alors voyager.



Tinténiac Tisserands et fileuses en 1846


Mais en chemise il se transforme. 
Des années plus tard, le voilà métamorphosé une nouvelle fois en superbe papier blanc. »



02 août 2025

On parle du musée dans Ouest-France 2 août 2025 Tinténiac Musée de l'Outil et des Métiers

 On parle du musée dans Ouest-France 2 août 2025

Notre médiatrice Maïa a les honneurs de la presse locale avec un très bel article sur le musée de l'outil et des métiers de Tinténiac








01 août 2025

ballade contée au Musée de l'Outil et des Métiers avec Laura DBA 10 août 2025 Lin Chanvre

 balade contée au Musée de l'Outil et des Métiers avec Laura DBA

Le dimanche 10 août à 15h Laura nous invitera à découvrir l'atelier du lin et du chanvre au musée de l'outil. 

Le lin a été une richesse pour la région de Tinténiac.


Sans chanvre et sans lin pas de voiles ni de cordages… Une activité agricole locale très importante dans toute la Bretagne romantique et au-delà avec un travail important dès la récolte pour récupérer la graine, pour rouir les tiges dans les rivières ou les Rotouers ces bassins à rouir créée spécifiquement pour y tremper les tiges. 



Les tiges de lin et de chanvre sont maintenues immergées dans l’eau, pendant quelques jours, afin de permettre la dissolution du ciment pectique qui lie les fibres au bois. 



Le rouissage a été source de procès nombreux pour pollution des cours d’eau… Les tiges broyées donnent la filasse qui est peignée avant d’être filée. C’est ce fil qui sera tissé ou cordé




Tinténiac a eu à une certaine époque plus de 40 tisserands, cordiers, filassiers. Il existe toujours une rue de la corderie à Tinténiac




Quelle belle fleur bleue que la fleur de lin! 



Du haut de sa tige tendre et ferme, elle ne l’ignore pas ! 

Le lin – car c’est ainsi qu’il est convenu de le nommer – est heureux et confiant en son avenir radieux. 


Mais les arbres des haies, eux, se moquent de lui et chantent: «Cric, crac ! Cric, crac ! Crac ! C’est fini! C’est fini! C’est fini!» 



Un jour, des hommes viennent couper son toupet et arracher ses racines. 




 On le met dans l’eau, on le fait rouir, on le peigne… on l’enroule sur une quenouille qui tourne à lui faire perdre la tête. 

le rouissage aquatique – a donné lieu à la construction et à l’aménagement de grands bassins ou fosses, appelés rouissoirs, routoirs, ruitoires, voire même roteurs, et en breton : stankou lin, gwajou lin, poullou lin, stankou-ogerez, waz ogerezh ou encore waï’gerez. 



Ce procédé présente un désagrément important ; la concentration en azote entraîne une pollution des eaux, l'émanation d'odeurs nauséabondes, la destruction de la faune et porte atteinte à la santé des riverains. 

Morceau de toile il devient, et il se réjouit de son nouvel état. Il se persuade qu’il va alors voyager. Mais en chemise il se transforme. 


Des années plus tard, le voilà métamorphosé une nouvelle fois en superbe papier blanc. 



«Ô surprise! Ô surprise agréable! […], je suis plus fin qu’autrefois, l’on va me charger d’écritures. Que n’écrira-t-on pas sur moi ? Ma chance est sans égale.» 



Et de belles histoires sont composées sur la douceur de ses pages. «Je n’y avais pas pensé. Je reste à la maison et j’y suis honoré comme un vieux grand-père ! 



C’est moi qui ai reçu l’écriture, les mots ont découlé directement de la plume sur moi, je reste à ma place, et les livres vont par le monde; leur tâche est belle assurément, et moi je suis content, je suis heureux.»

Sources

BnF Gallica

Larousse